Edito octobre 2017

La Meuse est décidément en vedette sous toutes ses coutures, en ce mois d’octobre. On n’a rarement vu autant de personnes à pied sec dans le lit du fleuve. Autant de soins apportés au bien-être de cette grande dame. Entretien, nettoyage, réparations, transformations…

En Belgique, ça chôme : presqu’à sec, la Meuse nous ouvre son lit et nous invite à profiter de sa période de chômage pour s’y offrir une balade, pour découvrir tous ses secrets. Les plus beaux comme les plus incongrus.
Elle se raconte, aussi, nous rappelant au passage notre devoir vis-à-vis d’elle.
En France, ça bosse. Les barrages à aiguilles sont peu à peu remplacés par d’autres, plus modernes. Des chantiers impressionnants jalonnent la vallée, de Givet à Verdun.

Et des deux côtés de la frontière, ça bosse aussi : un projet transfrontalier pluridisciplinaire, piloté par l’Université de Reims, vise à améliorer la qualité des eaux du bassin hydrographique de la Meuse. L’Université de Namur y participe et présentera ce projet dans le cadre de la journée festive du chômage de la Meuse, organisée à Yvoir le 7 octobre prochain.

L’équipe de rédaction