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Les aiguilles laissent la place à de nouveaux barrages

Des barrages modernes sont en train d’être construits sur la Meuse côté français pour remplacer les 23 barrages à aiguilles hérités du 19e siècle. À Fumay, les travaux touchent à leur fin.

Casque sur la tête, gilet fluo sur le dos et chaussures de sécurité aux pieds. Pour pénétrer sur la zone du chantier de construction du barrage de Fumay, il faut la panoplie complète de l’ouvrier.
Sur place, le chantier bat son plein. Dans le lit de la Meuse, des ouvriers s’activent. Ils sont en train d’installer la dernière des trois bouchures. Ce sont des gros ballons en élastomère qui réguleront bientôt le niveau de la Meuse entre Givet et Verdun en France. Vingt-trois barrages sont concernés sur ce tronçon ainsi que six sur l’Aisne pour un montant total d’investissement de 300 millions d’euros.

Pour installer ces bouchures, des batardeaux ont été mis en place en amont et en aval afin d’assécher la zone de travail. Les ouvriers ont ensuite créé dans le fond du fleuve une structure en béton sur laquelle a été installé le mécanisme qui permet de fixer les bouchures. Cette opération a été répétée trois fois, sur toute la largeur de la Meuse, pour les trois passes que le barrage de Fumay compte. Ces bouchures seront automatisées et gérées depuis le centre d’exploitation basé à Lumes, près de Charleville. En cas de crue, ces barrages peuvent totalement s’effacer en 6 heures. C’est le débit de l’eau et la différence de niveau entre l’amont et l’aval qui détermineront s’il faut gonfler davantage ou dégonfler les bouchures pour laisser passer l’eau.

Ces retenues de nouvelle génération vont venir remplacer les barrages à aiguilles installés sur le fleuve dans les années 1870 pour permettre la navigation….

 

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