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Ce week-end, on visite le Fort de St-Héribert !

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Le Fort de Saint-Héribert, c’est un des neuf forts de la position fortifiée de Namur.

Depuis 10 ans, la Fondation Emile Legros travaille à la mise en lumière de cet édifice qui était complètement enterré.

On vous en parle dans le numéro 27 d’alluMeuse, car Emile Legros figure parmi les 12 Namurois de l’année.

D’avril à novembre, le 2e week-end du mois, des visites guidées et des événements culturels ont lieu sur le site, lieu de mémoire et haut lieu de biodiversité aussi. Des visites guidées, mais aussi une appli “Fort de Saint-Héribert” donne une foule d’informations sur le fort, à lire à son rythme.

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Prochains week-ends ouverts, de 10h à 17h :

  • 10-11 juin
  • 8-9 juillet
  • 12-13 août
  • 9-10 septembre
  • 11 novembre

 

Le dialogue art contemporain/patrimoine militaire

Jusqu’au 13 septembre, l’expo “En campagne” met en scène l’art contemporain au coeur de l’édifice militaire.

Les artistes de l’asbl Lieux-Communs se sont laissé imprégner par l’atmosphère très particulière de ce vieux fort.

7 artistes dialoguent avec le fort dans l’exposition « En campagne ». Chaque week-end, ils sont rejoints par 7 autres artistes. Anne Hubin explique : « Les artistes sont venus visiter le fort et ont choisi l’endroit qui les inspirait. Leur œuvre s’y inscrit dans un dialogue avec la nature, le patrimoine, l’histoire. C’est un lieu exceptionnel, qui touche l’imaginaire des artistes. Une chance de pouvoir créer dans un lieu pareil. »

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Peu après l’entrée du fort, Elodie Wysocki a installé sa série de sculptures en céramique intitulée Des échos. Des personnages, évoquant les gueules cassées de la Grande Guerre, entourés de débris.

Le mot de l’artiste : « Là où les corps disparaissent, restent des carcasses rouillées. Des échos las et tenaces d’un passage vécu comme toujours trop bref. Habiter la terre, un court instant seulement. »

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Clothilde Sourdeval a investi la morgue. Elle y a installé une sculpture en savon et un portrait réalisé en savon sur un tissu tendu. Evocation de notre rapport à la mort. Cohérence avec le lieu.

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Les cages insérées par Ludovic Mennesson dans le béton décrépi renvoient à la fonction historique du fort et la préservation de ce site patrimonial.

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Parole à Céline Geeraert : « En visitant le fort pour la première fois, j’ai été autant touchée qu’inspirée par les trous dans les murs et par les parties écroulées… C’étaient pour moi, des indices discrets et silencieux de la violence vécue par les militaires à l’intérieur des murs épais du Fort.

La forme que je continue à explorer et à étudier à travers mes sculptures représente une sorte d’entité à laquelle je m’identifie mais qui n’est pas forcément personnelle. Elle représente plutôt chacun de nous, chaque « être ».

En installant des variations de cette forme dans certaines cavités du Fort, c’était comme si je postais des témoins anonymes qui amplifient le témoignage silencieux que représentent les dégâts. »

 

 

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